Veuillez suivre la coquille XXV

28.10.2021

Le matin fut plutôt calme. J’avais pris un petit-déjeuner à l’auberge, avant de me mettre en route juste avant neuf heures. Je n’avais que 20 kilomètres à faire jusqu’à Vilalba, je ne voulais pas me retrouver devant une auberge fermée.

J’ai traversé des champs et de forêts, saluant quelques vaches au passage, avant d’arriver à un petit pont qui menait dans la prochaine petite forêt. Devant ce pont était assis un jeune homme avec une longue barbe. Il vendait des petits objets qu’il faisait à la main, qui était étalés devant lui sur un tapis. Après une brève discussion avec lui, j’ai repris mon chemin.

Je suis arrivé à Vilalba aux alentours d’une heure de l’après-midi. Je me suis d’abord installé dans l’auberge, avant de ressortir pour aller manger. J’ai atterri dans un petit restaurant, qui était un peu plus bas dans la petite ville.

Quand je suis ressorti, je roulais plus que je marchais. Le menú del día avait été composé de trois plats, tous bien chargés – disons que la corpulence du cuistot ne m’avait pas surpris plus que ça. J’étais tellement surpris des portions, que j’ai fini par me renseigner, quel rang l’Espagne occupe sur la liste de l’obésité. Pour les curieux : les Espagnols occupent la place 41 du classement.

Avec un ventre rempli de la sorte, une longue siesta s’imposait. Elle a été interrompue, quand José est arrivé à l’auberge. Ça m’a fait du bien de voir un visage familier, je me sentais un peu seul quelques fois au cours de mon voyage.

Le soir j’ai longtemps discuté avec une jeune anglaise, avant d’aller au lit assez tôt. A cause de ma longue sieste de l’après-midi, j’ai eu beaucoup de peine à m’endormir. J’ai alors eu le privilège, une fois de plus, d’assister aux magnifiques ronflements de José.