Veuillez suivre la coquille XXIX

01.11.2021

Après une nuit plus que désagréable, je me suis remis en route très tôt. Je voulais quitter cet endroit le plus vite possible. Je n’avais pas pris le temps de déjeuner, mais cela m’était égal. Une fois de plus mon rythme était soutenu et j’avançais rapidement. J’ai fait une petite pause pour boire un café dans un petit village, avant de repartir à travers les forêts.

L’étape ne faisait pas beaucoup plus de vingt kilomètres et j’ai fini par arriver à O Pedrouzo avant midi. Évidemment l’auberge était encore fermé, alors je me suis posé dans une cafétéria pour faire passer le temps jusqu’à l’ouverture. O Pedrouzo était en quelque sorte qu’une route principale au centre, avec une auberge et quelques restaurants et magasins tout au long.

Une heure plus tard, je me suis installé dans l’auberge Porta de Santiago, un nom pas très subtil. L’auberge était très confortable et tranquille, ce qui était vraiment agréable après la nuit que j’avais passé. Après une douche chaude je suis retourné à la cafétéria du coin pour manger. J’ai commandé ce qu’on pourrait d’écrire comme une assiette de friture. J’avais envie de quelque chose de gras et c’est ce que j’ai reçu, accompagné d’un panier de pain blanc. Quand la serveuse et venu débarrasser, elle m’a demandé si je n’avais pas faim. J’étais confus, mon ventre était plus que plein. Elle a remarqué ma confusion et a pointé du doigt le panier de pain blanc toujours rempli. Je ne pouvais que sourire.

De retour à l’auberge j’ai fait ma dernière lessive du voyage, avant de profiter du calme pour me reposer. Le soir je suis ressorti. Je longeais la route, jusqu’à ce que je me suis retrouvé devant une pizzeria qui me faisait envie. Pour la deuxième fois en deux jours, j’ai alors commandé une pizza.

J’ai fini par regretter mon choix plus tard. Toute la graisse que j’avais mangé durant la journée se faisait remarquer dans mon ventre. Mais rien ne pouvait freiner mon excitement. Le lendemain, j’allais enfin être à Santiago.